mercredi 3 novembre 2010

Chuck Close: A Portrait in Progress || Trailer

 


La composition et le sujet des tableaux de Chuck Close sont restés les mêmes depuis ses débuts en 1967 : la reproduction en gros plan de la figure humaine.
Rejetant tout traitement humaniste des visages il les traite comme une carte dont la topographie est uniformément intéressante. Le front, les yeux, les joues ou le menton font l’objet d’un intérêt égal. Il s’intéresse au flou que l’œil humain élimine mais que l’objectif permet de voir.
S’il a été étroitement lié dès ses débuts au mouvement hyperréaliste, sa démarche l’a amené à explorer constamment des méthodes ou des matériaux nouveaux.
Ainsi dans les années 80, Chuck Close, handicapé par un sévère problème médical a développé de nouvelles techniques pour surmonter son handicap et produire les plus dynamiques et les plus inspirées de ses toiles.
Chuck Close prend des sortes de photos d’identité, des Polaroids au format 60/51 cm; le sujet peut se voir instantanément, ce qui permet de discuter des prises de vue et d’en faire d’autres s’il ne se reconnaît pas.
Celles-ci sont exécutées en noir et blanc et en couleur : Close choisit ensuite la version la plus intéressante pour son tableau.
Il dessine ensuite sur acétate une grille posée sur le Polaroid. Celle-ci est ensuite reproduite sur la toile; ce n’est qu’après que la peinture est exécutée: Close travaille de gauche à droite en procédant par groupes de 4 carreaux composant chacun les pièces d’une sorte de puzzle.
Ces figures géométriques sont aujourd’hui beaucoup plus libres adoptant un aspect organique.
Jamais la peinture de Chuck Close n’a été aussi intuitive.